Des «nombreux enfants handicapés se retrouveront à la rentrée sans solution de scolarisation adaptée, affirme lundi 26 août l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei), qui reste prudente face aux mesures annoncées par le gouvernement.
« Même si de plus en plus d’enfants en situation de handicap sont accueillis à l’école, les difficultés persistent », témoigne auprès de l’Agence France-Presse (AFP) Sonia Ahehehinnou, vice-présidente de l’Unapei, en raison notamment du manque d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH).
L’éducation nationale fait état de « plus de 470 000 élèves en situation de handicap scolarisés (…), dont les deux tiers bénéficient de l’aide d’un accompagnant ».
Le gouvernement a annoncé des mesures pour l’école inclusive, avec notamment le déploiement de « pôles d’appui à la scolarité » , composée d’un professeur référent et d’un éducateur spécialisé pour proposer des aménagements pédagogiques et du matériel adapté, sans attendre une notification de la Masion Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) dans quatre départements (Aisne, Côte-d’Or, Eure-et-Loir, Var) mais dans les autres ?
Dans les écoles et au collège, il manque des AESH, ce qui a des conséquences néfastes sur la prise en charge de ces élèves, pour les professionnels de l’éducation et les autres élèves.
Les AESH sont recrutés en CDD de droit public de 3 ans, renouvelable 1 fois, à temps incomplet (quotité de 62 % ou 75%). Au terme de ces six années de contrat, un contrat à durée indéterminée peut être proposé.
A Fontenay-aux-Roses, dans les écoles comme au collège, il manque des AESH pour accompagner les élèves. Il est difficile de recruter pour ces postes, précaires. L’éducation Nationale et la ville n’ont a priori pas diffusé d’annonces pour ces recrutements.
Astrid BROBECKER, Conseillère départementale 