« Nous remercions les services pour le travail important d’analyse des besoins permettant de disposer d’un diagnostic ville par ville.
Nous avons en revanche, quelques observations ou suggestions sur les fiches actions qui semblent ne pas être complètes :
Sur la prévention et les « dispositifs allers vers », il me semble manquer le bus santé femmes, « toutes culottées », et d’autres dispositifs de prévention de l’institut des hauts de seine, que nous remercions à nouveau pour toutes ces actions.
Sur la santé mentale des jeunes, il est indiqué « réfléchir avec l’ARS à la mise en place d’équipes mobiles santé mentale jeunes », compte tenu de la prévalence des tentatives de suicide des jeunes soulignée avec inquiétude par Santé publique France, l’action devait sans doute être plus engageante que simplement « réfléchir ». Peut-être solliciter fortement des contrats territoriaux en santé mentale afin de mettre en place des parcours de santé en partenariat avec tous les acteurs impliqués dans le champ de la santé mentale – services de psychiatrie, psychiatres en ville, services médico-sociaux et sociaux, partenaires institutionnels, éducation nationale, et universités, PJJ…
Pour le développement des actions de prévention en matière de précarité énergétique, aucune action n’est mentionnée.
Sur le soutien des solutions innovantes favorisant le maintien à domicile, sans doute manque-t-il des acteurs importants sur les territoires, qui coordonnent et informent, les CCAS et les CLIC ?
Sur tous les axes, il semble manquer aussi les bailleurs sociaux qui peuvent détecter, via notamment les gardiennes et les gardiens, des facteurs de vulnérabilité : des personnes âgées qui ne sortent plus, des personnes handicapées vieillissantes, de potentielles violences intrafamiliales…
Les différents dispositifs sont mal connus ou compliqués d’accès, entrainant des non-recours aux droits.
Nous souhaitons souligner que pour les différents publics accompagnés, avec un nombre important d’intervenants, l’objectif est d’organiser des parcours lisibles et surtout visibles pour les usagers et de communiquer sur les portes d’entrée.
Il nous est apparu lors de la commission solidarité du lundi 14 octobre, que les usagers et la CDCA ont peu été consultés, ce qui n’a pas permis de recueillir leurs besoins. Vous avez convenu d’ailleurs lors de cette commission que les modalités de concertation devraient s’améliorer. Je suis étonnée d’entendre ce matin qu’il y a eu une large concertation.
Pour ces raisons, nous nous abstiendrons.