Nous avons commémoré ce matin la victoire du 8 mai 1945 sur le régime nazi responsable de millions de morts de juifs, de communistes, d’homosexuels, de résistants, d’handicapés, de tziganes…

Merci aux jeunes collègues du conseil municipal des enfants pour leurs textes, et à Gabriel pour la lecture de « la rose et le rosesat » de Louis Aragon et pour le chant des partisans, bien éloignés du discours du maire, discours modéré dans le début puis guerrier et axé sur l’ « extrême gauche » alors que nous commémorions la fin du régime nazi, régime d’extrême droite.
Nous saluons avec la présence des jeunes à cette cérémonie la transmission d’une mémoire vivante au service de la paix et de la fraternité, à l’heure du grand retour de la haine et de la barbarie.
La paix devrait être notre boussole. Gardons toujours en mémoire celles et ceux qui se sont battus pour elle, afin de ne jamais reproduire les mêmes erreurs.
Une pensée particulière pour mon grand-père paternel prisonnier pendant des mois, au Stalag IX C et revenu en France en pesant 40 kilos environ. Mon père est né quelques mois après.