Aujourd’hui en France, des centaines de mineur·es sont victimes de prostitution. Parfois dès 13 ou 14 ans. Par précarité, par manipulation, par solitude. Et pendant ce temps, l’éducation à la vie affective et sexuelle reste trop souvent absente des collèges et lycées.
On parle de prévention… mais comment les jeunes, avec un accès facilité aux images pornographiques, peuvent pour comprendre leur corps, leurs émotions, leurs limites, leur droit à dire NON ?
On parle de consentement… mais combien d’ado·s savent vraiment ce que cela signifie ?
On parle d’amour… mais comment savoir ce qu’est une relation saine, respectueuse, égalitaire ?
L’éducation à la vie affective et sexuelle est une urgence sociale. Une arme de protection massive contre les violences, les abus, la prostitution des mineurs.
Il est temps de donner aux jeunes les moyens de se construire librement, loin des rapports de domination, loin des dangers du silence.
Astrid BROBECKER, Conseillère départementale 