Un des aspects positifs de la pandémie et de ses conséquences a été de rendre audible la nécessité de penser demain de manière plus créative. Préparer l’inattendu ou l’inacceptable et ne pas se cantonner à une posture réactive. Le design fiction est une approche spéculative qui permet d’enrichir nos pratiques. Théorisé au début des années 2000, l’objectif est de proposer une vision réaliste de demain tout en s’intégrant dans le quotidien. La démarche méthodologique consiste à accepter les dystopies présentées, à savoir dégager les éléments positifs du film comme si la situation des fictions correspondaient à une réalité aujourd’hui.
L’après-midi, avec les agents du département, nous avons travaillé, sur la base de cette méthode, pour alimenter une réflexion prospective sur la jeunesse. Notre point de départ était le bien-être des jeunes. L’objectif était d’étudier quelles pourraient etre les caractéristiques d’un jeune épanoui qui vit, étudie ou travaille dans le département des Hauts-de-Seine.
Les intervenants avaient fait une sélection de 3 extraits de films de science-fiction pour chacune des thématiques retenues :
1 – s’infirmer, expérimenter et construire son projet professionnel,
2 – s’engager comme citoyen, dans son quartier, dans sa ville, en Europe,
3 – s’ouvrir au monde, découvrir, se cultiver,
4 – construire son identité et interagir avec les autres.
Les 4 thématiques étaient interessantes et riches en échanges, voici la synthèse du groupe de travail sur l’insertion professionnelle animé par Pierre Roustit et moi en rapporteur.
Astrid BROBECKER, Conseillère départementale 