Eau du robinet : dégradation de sa qualité à Fontenay-aux-Roses

L’Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France surveille sa qualité, dans le cadre du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation. 
Ce contrôle vise à évaluer la qualité de l’eau, à vérifier le respect des exigences de qualité réglementaires et à détecter d’éventuels signes de dégradation, à chaque étape de la production et de la distribution de l’eau. 

La qualité sanitaire de l’eau de l’unité de distribution est qualifiée par un indicateur global annuel de qualité (IGQ) qui repose sur une lettre associée à une couleur et un message type.

A Fontenay-aux-Roses ; l’eau distribuée est notée B donc conforme aux limites de qualité réglementaire fixées par les paramètres bactériologiques et physicochimiques à l’exception des pesticides, ponctuellement non conforme. 

La réglementation prévoit que les consommateurs disposent régulièrement d’une information transparente, compréhensible et actualisée sur la qualité de l’eau potable 

– via un affichage obligatoire en mairie des bulletins ou des synthèses des analyses du contrôle sanitaire des eaux que lui transmet l’ARS 

– via le site de l’ARS :  http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Cartes-regionales -et-bilans-20.151106.0.html  
– via la facture d’eau, l’abonné reçoit annuellement une synthèse, « l’infofacture », sur la qualité de l’eau qui lui a été délivrée l’année précédente. En cas de co-propriété, c’est le syndic qui reçoit cette information. 
– via le site internet du ministère de la santé www.eaupotable.sante.gouv.fr qui permet également d’accéder aux résultats du contrôle sanitaire de l’eau du robinet, commune par commune, au fur et à mesure de leur disponibilité.

A Fontenay-aux-Roses, l’eau était classée en A jusqu’à maintenant. Depuis cette année, l’eau distribuée est notée B donc conforme aux limites de qualité réglementaire fixées par les paramètres bactériologiques et physicochimiques à l’exception des pesticides, ponctuellement non conforme

De nombreuses études, menées notamment par l’agence nationale de sécurité́ sanitaire
de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), ont démontré́ le risque avéré́ de pesticide sur la santé humaine notamment leurs effets perturbateurs endocriniens, classés cancérogènes.

L’eau est un bien commun et non une marchandise qui dans un contexte de changement climatique connaît une raréfaction croissante. La préservation de cette ressource vitale, de sa qualité sanitaire et de l’évolution de son coût nécessitent un réel suivi du contrôle et des actions des élus.

Astrid Brobecker & Maxime Messier, EELV

Pour aller plus loin 

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