Rassemblement ce midi devant la Préfecture de Nanterre, avec mes collègues des deux groupes de gauche du conseil départemental, à l’appel du droit à l’accueil, avec des militants de la cimade, de la FCPE, de Réseau Education Sans Frontière et d’autres associations et syndicats.

Nous étions mobilisés auprès des associations pour dénoncer les effets extrêmement négatifs de la dématérialisation totale des démarches de demandes ou renouvellement de titres de séjours. Le numérique ne doit pas ériger de barrières supplémentaire devant l’accès au droit.
La dématérialisation des procédures est une discrimination de plus pour les étrangers : rendez-vous au compte-goutte, délais de traitement des situations de plus en plus longs, dysfonctionnement des plateformes avec comme conséquences : perte d’emploi, de logement, de droit de séjour.

Nous avons rappelé la question à Monsieur le Préfet des Hauts-de-Seine, en séance publique du 17 décembre 2021 à propos de la politique d’accueil des jeunes majeurs étrangers et des recours gracieux déposés concernant la situation des très jeunes majeurs des Hauts-de-Seine qui ont reçu une OQTF alors même qu’ils poursuivent un parcours professionnel ou de formation, avec le soutien de leur professeur et de leur employeur, et qui sont donc parfaitement insérés ? Tous ont fait une demande de titre de séjour à la Préfecture de Nanterre, et les services se sont engagés à réexaminer leurs requêtes avec bienveillance.